Les discours entendus au Bourget pendant la conférence sur le climat étaient tous poignants, ils nous donnaient l’impression que nous entrions dans une ère nouvelle et que la destruction de la planète ne serait bientôt plus qu’un mauvais souvenir.

L’illusion n’a pas duré longtemps, les conclusions de cette conférence ne sont pas à la hauteur des enjeux et les gros projets destructeurs comme le contournement Est de Rouen sont toujours d’actualité.

Déjà aujourd’hui, nous n’avons pas suffisamment de terres agricoles en France pour assurer notre alimentation. Nos importations de soja mobilisent en Amérique latine plus d’hectares que la surface française destinée à l’export de blé. Nous ne devons notre balance commerciale positive qu’à la forte valeur ajoutée des vins et spiritueux que nous exportons. Il nous faut la production des terres agricoles étrangères pour satisfaire nos besoins. Nous importons du riz, du cacao, du café, de la viande de bœuf et d’agneau, des agrumes, des tomates, du coton, etc. Il nous manque 3 à 4 millions d’hectares agricoles pour être autosuffisants en France et chaque année en Seine-Maritime c’est 1400 hectares qui sont artificialisés.

A qui profite le crime ?